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La fourrure de lapin
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La fourrure de lapin
Les vraies victimes de la mode...
L’industrie
de la fourrure tente de faire son come-back via la fourrure de lapins,
qui, en raison de son faible coût, permet de toucher un public qui n’a
pas forcément conscience de la souffrance endurée par les animaux. Une
enquête exclusive, menée par l’association ANIMAL, révèle au grand jour
la choquante et sanglante vérité qui se cache derrière les accessoires
et vêtements constitués de fourrure de lapins.
Tout le monde a encore en tête les images de renards et chiens vivement frappés contre le sol et dépecés vivants, de renards recevant
une décharge électrique, ou encore de visons prisonniers de cages
minuscules et entièrement grillagées. Mais peu connaissent les
conditions d’élevage des lapins, dont la fourrure se retrouvera dans les
rayons des magasins de prêt-à-porter.Enquête dans les élevages industriels
L’enquête
de l’association portugaise ANIMAL révèle les conditions de vie atroces
subies par les lapins en Europe, ainsi que le lien avec l’industrie de
la fourrure. Pour la première fois, des caméras cachées témoignent de la
cruauté associée à toute la chaîne de production. Dans les élevages
visités par l’association, les lapins vivent dans des conditions
exécrables, dans de minuscules cages grillagées, entourés par leurs
déjections. Les taux de maladies, difformités et mortalité sont élevés.
Dans une ferme de la région de Lourinhã, au Portugal, les enquêteurs de
ANIMAL ont noté qu’un nombre important de lapins mourraient pendant la
nuit.
Certaines races de lapins sont gardés jusqu’à 4 ou 5 mois, pour
améliorer la qualité de la fourrure. Cette dernière peut atteindre un
prix plus élevé sur le marché international.
Les enquêteurs de ANIMAL ont assisté au chargement cadencé de plus
d’un millier de lapins, en vue du transport vers l’abattoir. Les lapins
sont jetés sans ménagement à l’intérieur de caisses en plastiques, pour y
être entassés afin de gagner de la place pour le transporteur. Le
propriétaire de l’abattoir destinataire des lapins, près de Bombarral,
au Portugal, est l’un des principaux fournisseurs de fourrure de lapins
portugaise. Il a déclaré aux enquêteurs qu’il produisait 100000 peaux
par mois. Une fois arrivés à l’abattoir, les animaux sont suspendus à
des crochets, puis égorgés. Les caméras cachées ont pu filmer des lapins
qui tentaient vainement de se raccrocher à la vie, après avoir eu la
gorge tranchée, et se tordaient de douleur. Dans le cycle de production
qui s’ensuit, la fourrure est arrachée mécaniquement des carcasses, qui
seront utilisées pour la viande.
Des conditions d’élevage atroces
Les
lapins élevés en Europe vivent dans des conditions sordides. Chacun
dispose seulement d’un espace de la taille d’une feuille A4. Les cages
sont entièrement grillagées, même côté sol, provoquant des déformations
aux pattes des animaux. Dans la nature, les lapins sont des animaux
vivant dans des terriers et aimant creuser, courir et bondir. Or, dans
les élevages industriels, les animaux sont privés de leurs besoins
naturels. Le plafond est très bas, empêchant les lapins de bondir, ce
qui leur cause de la frustration. Tout cela induit des problèmes
physiologiques et des comportements répétitifs (stéréotypie : par
exemple, ils mordent les barreaux de leur cage).
Des lapines sont élevées uniquement pour la reproduction. Seulement
quelques jours après qu’elles aient mis bas, les mères reproductrices
sont inséminées artificiellement. Elles sont gardées un mois avec les
lapereaux, puis elles sont séparées de leurs petits. Elles mettent de
nouveau bas quelques jours après. Elles sont donc presque
continuellement à la fois en gestation et en phase d’allaitement, ce qui
les épuise.
Un abattage brutal
Vers
l’âge de 10 semaines, les lapins sont chargés dans un camion, par
milliers, entassés dans des cages, qui sont empilées les unes sur les
autres. Ils parcourent ensuite souvent de longues distantes, dans la
chaleur de l’été ou le froid de l’hiver, à destination d’immenses
abattoirs industriels, gérant plusieurs dizaines de milliers de lapins
par semaine. Les lapins sont alors attachés par la patte arrière sur des
chaînes d’abattage, ou ils sont étourdis par une décharge électrique,
puis égorgés, saignés et dépecés.
La fourrure de lapins en France
Environ
70 millions de lapins sont abattus chaque année en France (Source FAO).
Les plus gros abattoirs de lapins français revendent les peaux de 90 à
95 % des lapins abattus. Après avoir été salées ou congelées, ces peaux
sont envoyées en Chine, directement ou après avoir transité par d’autres
pays européens, comme l’Espagne et la Belgique notamment. En Chine, où
les coûts de main d’œuvre sont très faibles, les peaux, provenant de
divers pays, sont tannées, puis assemblées et sont utilisées pour
confectionner des manteaux ou des accessoires (cols, manchons, écharpes,
sacs, jouets, objets de décoration...). Les articles finis sont ensuite
exportés, principalement vers l’Europe et les Etats-Unis. Parfois, les
peaux tannées et assemblées sont directement envoyées en Europe (France,
Italie, Espagne...), où les vêtements seront fabriqués. Les manteaux ou
accessoires en fourrure de lapins achetés en France proviennent de
fermes où les conditions d’élevages sont toutes sordides, que ce soit en
Chine ou en Europe.
Ce grand manège international renforce l’opacité du secteur de la
fourrure et permet à cette industrie d’exploiter encore davantage les
animaux, pour un commerce que les professionnels de la fourrure
déclarent être de plus en plus rentable.
Une prise de conscience internationale
Le
nombre de chaînes de prêt-à-porter et de designers qui prennent la
décision de ne plus vendre aucune fourrure, y compris celle de lapins,
ne cesse de croître.
Plusieurs directeurs de chaînes de prêt-à-porter ont déjà annoncé à
Fourrure Torture ne plus vouloir commercialiser de fourrure, y compris
de fourrure de lapins, à commencer par Zara (à la suite d’une campagne
menée par CAFT et une coalition internationale) fin 2004, puis Promod,
Camaïeu et la Redoute en début d’année 2006, et enfin Caroll et
Décathlon.
PS : adresse du site http://www.fourrure-torture.com/ ( par contre je suis désolé je devais aller ma coucher alors j'ai fais du copier-coller mais j'ai vérifié toutes les infos )
Le site est vraiment très bien !
L’industrie
de la fourrure tente de faire son come-back via la fourrure de lapins,
qui, en raison de son faible coût, permet de toucher un public qui n’a
pas forcément conscience de la souffrance endurée par les animaux. Une
enquête exclusive, menée par l’association ANIMAL, révèle au grand jour
la choquante et sanglante vérité qui se cache derrière les accessoires
et vêtements constitués de fourrure de lapins.
Tout le monde a encore en tête les images de renards et chiens vivement frappés contre le sol et dépecés vivants, de renards recevant
une décharge électrique, ou encore de visons prisonniers de cages
minuscules et entièrement grillagées. Mais peu connaissent les
conditions d’élevage des lapins, dont la fourrure se retrouvera dans les
rayons des magasins de prêt-à-porter.Enquête dans les élevages industriels
L’enquête
de l’association portugaise ANIMAL révèle les conditions de vie atroces
subies par les lapins en Europe, ainsi que le lien avec l’industrie de
la fourrure. Pour la première fois, des caméras cachées témoignent de la
cruauté associée à toute la chaîne de production. Dans les élevages
visités par l’association, les lapins vivent dans des conditions
exécrables, dans de minuscules cages grillagées, entourés par leurs
déjections. Les taux de maladies, difformités et mortalité sont élevés.
Dans une ferme de la région de Lourinhã, au Portugal, les enquêteurs de
ANIMAL ont noté qu’un nombre important de lapins mourraient pendant la
nuit.
Certaines races de lapins sont gardés jusqu’à 4 ou 5 mois, pour
améliorer la qualité de la fourrure. Cette dernière peut atteindre un
prix plus élevé sur le marché international.
Les enquêteurs de ANIMAL ont assisté au chargement cadencé de plus
d’un millier de lapins, en vue du transport vers l’abattoir. Les lapins
sont jetés sans ménagement à l’intérieur de caisses en plastiques, pour y
être entassés afin de gagner de la place pour le transporteur. Le
propriétaire de l’abattoir destinataire des lapins, près de Bombarral,
au Portugal, est l’un des principaux fournisseurs de fourrure de lapins
portugaise. Il a déclaré aux enquêteurs qu’il produisait 100000 peaux
par mois. Une fois arrivés à l’abattoir, les animaux sont suspendus à
des crochets, puis égorgés. Les caméras cachées ont pu filmer des lapins
qui tentaient vainement de se raccrocher à la vie, après avoir eu la
gorge tranchée, et se tordaient de douleur. Dans le cycle de production
qui s’ensuit, la fourrure est arrachée mécaniquement des carcasses, qui
seront utilisées pour la viande.
Des conditions d’élevage atroces
Les
lapins élevés en Europe vivent dans des conditions sordides. Chacun
dispose seulement d’un espace de la taille d’une feuille A4. Les cages
sont entièrement grillagées, même côté sol, provoquant des déformations
aux pattes des animaux. Dans la nature, les lapins sont des animaux
vivant dans des terriers et aimant creuser, courir et bondir. Or, dans
les élevages industriels, les animaux sont privés de leurs besoins
naturels. Le plafond est très bas, empêchant les lapins de bondir, ce
qui leur cause de la frustration. Tout cela induit des problèmes
physiologiques et des comportements répétitifs (stéréotypie : par
exemple, ils mordent les barreaux de leur cage).
Des lapines sont élevées uniquement pour la reproduction. Seulement
quelques jours après qu’elles aient mis bas, les mères reproductrices
sont inséminées artificiellement. Elles sont gardées un mois avec les
lapereaux, puis elles sont séparées de leurs petits. Elles mettent de
nouveau bas quelques jours après. Elles sont donc presque
continuellement à la fois en gestation et en phase d’allaitement, ce qui
les épuise.
Un abattage brutal
Vers
l’âge de 10 semaines, les lapins sont chargés dans un camion, par
milliers, entassés dans des cages, qui sont empilées les unes sur les
autres. Ils parcourent ensuite souvent de longues distantes, dans la
chaleur de l’été ou le froid de l’hiver, à destination d’immenses
abattoirs industriels, gérant plusieurs dizaines de milliers de lapins
par semaine. Les lapins sont alors attachés par la patte arrière sur des
chaînes d’abattage, ou ils sont étourdis par une décharge électrique,
puis égorgés, saignés et dépecés.
La fourrure de lapins en France
Environ
70 millions de lapins sont abattus chaque année en France (Source FAO).
Les plus gros abattoirs de lapins français revendent les peaux de 90 à
95 % des lapins abattus. Après avoir été salées ou congelées, ces peaux
sont envoyées en Chine, directement ou après avoir transité par d’autres
pays européens, comme l’Espagne et la Belgique notamment. En Chine, où
les coûts de main d’œuvre sont très faibles, les peaux, provenant de
divers pays, sont tannées, puis assemblées et sont utilisées pour
confectionner des manteaux ou des accessoires (cols, manchons, écharpes,
sacs, jouets, objets de décoration...). Les articles finis sont ensuite
exportés, principalement vers l’Europe et les Etats-Unis. Parfois, les
peaux tannées et assemblées sont directement envoyées en Europe (France,
Italie, Espagne...), où les vêtements seront fabriqués. Les manteaux ou
accessoires en fourrure de lapins achetés en France proviennent de
fermes où les conditions d’élevages sont toutes sordides, que ce soit en
Chine ou en Europe.
Ce grand manège international renforce l’opacité du secteur de la
fourrure et permet à cette industrie d’exploiter encore davantage les
animaux, pour un commerce que les professionnels de la fourrure
déclarent être de plus en plus rentable.
Une prise de conscience internationale
Le
nombre de chaînes de prêt-à-porter et de designers qui prennent la
décision de ne plus vendre aucune fourrure, y compris celle de lapins,
ne cesse de croître.
Plusieurs directeurs de chaînes de prêt-à-porter ont déjà annoncé à
Fourrure Torture ne plus vouloir commercialiser de fourrure, y compris
de fourrure de lapins, à commencer par Zara (à la suite d’une campagne
menée par CAFT et une coalition internationale) fin 2004, puis Promod,
Camaïeu et la Redoute en début d’année 2006, et enfin Caroll et
Décathlon.
PS : adresse du site http://www.fourrure-torture.com/ ( par contre je suis désolé je devais aller ma coucher alors j'ai fais du copier-coller mais j'ai vérifié toutes les infos )
Le site est vraiment très bien !
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